Radiographie numérique

Détecter rapidement les pathologies

Les radiographies permettent au dentiste de détecter les pathologies comme la carie, les fractures dentaires et osseuses, la perte osseuse autour des dents, les kystes, les abcès et les cancers. La radiographie numérique permet des diagnostics beaucoup plus précis car nous pouvons agrandir jusqu’à dix fois nos photos à l’ordinateur et nous pouvons en changer les contrastes.

De plus, la radiographie numérique vous expose à 50 % moins de radiation que la radiographie conventionnelle. Quelques radiographies numériques sont équivalentes à seulement une exposition d’une heure au soleil.

Pourquoi la radiographie 3D?

Traditionnellement, les spécialistes avaient recours à la radiographie en deux dimensions sur film pour voir l’ensemble ou une partie spécifique de la dentition, des structures intra-osseuses et des mâchoires d’un patient, c’est-à-dire les structures de la région maxillo-faciale. Il y a plusieurs années, l’avènement de la radiographie numérique en 3D  a grandement facilité la tâche des spécialistes, en plus de diminuer la dose de radiation pour le patient. La radiographie en 3D la plus utilisée en implantologie est la radiographie panoramique qui montre les dents et les structures osseuses de la partie maxillo-faciale du patient.

Pour planifier l’installation d’implants dentaires, il est souvent nécessaire d’obtenir des informations supplémentaires qui ne sont malheureusement pas disponibles avec la radiographie en 2D traditionnelle, soit :

  • la quantité et la densité de l’os alvéolaire dans les trois dimensions (hauteur, largeur et profondeur);
  • la position et l’anatomie des sinus maxillaires pour les implants à la mâchoire supérieure;
  • la position précise du nerf alvéolaire inférieur pour les implants à la mâchoire inférieure.

Ces trois éléments doivent absolument être considérés en implantologie de par les complications qui peuvent survenir lors de la chirurgie implantaire. Heureusement, depuis quelques années, la radiographie numérique en 3D, aussi appelée imagerie tri-dimensionnelle par tomodensitométrie volumétrique à faisceau conique (TVFC) (« cone beam computed tomography » (CBCT), a fait son apparition dans certains cabinets dentaires et son utilisation est de plus en plus répandue.

Qu’est-ce que cela nécessite?

Des investissements majeurs sont souvent faits par les spécialistes pour se procurer les appareils permettant de faire des radiographies numériques en 3D, mais les avantages d’utiliser cette technologie en valent largement le coût.

La différence entre les radiographies 2D et 3D

Les appareils qui font des radiographies 3D pour l’étude des structures maxillo-faciales sont munis d’un tube à anode fixe (scanner), tout comme les appareils à radiographies en 2D traditionnelles.

La principale différence est que, dans le cas de l’appareil 3D à TVFC, le scanner émet un faisceau conique de rayons X, tandis que dans le cas d’une radiographie 2D traditionnelle, un faisceau en forme d’éventail triangulaire balaie une partie de la tête du patient.

 

Lors de la prise d’une radiographie, le faisceau conique fait une rotation de 360 degrés autour d’un point fixe vers le patient pour scanner sa tête très rapidement, tout en émettant une faible dose de rayons X en comparaison à celle émise par les appareils de radiographies 2D traditionnels.

Des capteurs sont positionnés à l’arrière de la tête du patient afin de recevoir les faisceaux de rayons X. Les images captées peuvent être visualisées de façon bi-dimensionnelle ou tri-dimensionnelle.

Lorsque les capteurs de l’appareil radiographique terminent l’acquisition des données, celles-ci sont acheminées vers un ordinateur avec un logiciel qui permet de produire les différentes vues. Ce même logiciel permet également d’accéder à une multitude de fonctionnalités et d’outils dont le spécialiste peut se servir pour planifier la chirurgie implantaire. Une seule radiographie tri-dimensionnelle peut générer des centaines d’images et même des vidéos en 3D du visage du patient.

La qualité des images obtenues par les radiographies volumiques (3D) est nettement supérieure à celle des radiographies traditionnelles en 2D. Les principales innovations issues des scans 3D sont l’absence de distorsion et la haute résolution obtenue par les puissants logiciels de reconstruction des données. Une seule acquisition de données par une TVFC permet de créer plusieurs vues qui peuvent être manipulées dans tous les sens par le spécialiste.

Avantages de la radiographie numérique 3D

La radiographie tri-dimensionnelle offre plusieurs avantages, tant pour le spécialiste que pour le patient.

Pour le patient

  • Exposition aux radiations moindre comparée à celle des appareils radiographiques traditionnels par la technologie utilisée et la capacité de prendre les images en moins de temps.
  • Facilité à comprendre les explications du spécialiste face au plan de traitement proposé de par la clarté et la précision des images radiographiques. En effet, plusieurs vues peuvent être affichées, permettant au spécialiste et au patient de voir des structures sous tous ses angles ou presque.

Pour le dentiste

  • La qualité et la quantité d’informations fournies par la TVFC sur différents types de tissus et d’organes, tels que les tissus mous, les os, les muscles, les nerfs et même les vaisseaux sanguins, rendent la planification de l’installation des implants plus précise, rapide et prévisible. En particulier pour les implants dentaires, les scans volumiques permettent au spécialiste d’obtenir des images des dents incluses, de la relation des dents entre elles et des structures osseuses voisines, de la qualité et du volume de l’os de la mâchoire, des sinus maxillaires et du nerf alvéolaire inférieur qui ne sont pas disponibles avec des radiographies en 2D traditionnelles.
  • Le spécialiste connait avec exactitude la position idéale que doit prendre chaque implant, à une fraction de millimètre près, ce qui facilite la chirurgie subséquente et lui permet d’atteindre une précision inégalée.
  • Les risques et les complications chirurgicales en ce qui a trait aux dommages pouvant être causés aux structures environnantes aux implants, soient les dents restantes, le nerf alvéolaire inférieur et les sinus maxillaires, peuvent être minimisés.

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